Manga | The Promised Neverland, tome 1 by Kai Shirai & Posuka Demizu

Processed with VSCO with a6 presetTitre original : Yakusoku no Neverland
Scénariste : Kai Shirai
Illustratrice : Posuka Demizu
Maison d’édition : Ki-oon
Date de parution : Avril 2018
Prix : 6.79€
Nombre de tomes parus en VF : 4 (en cours)
Genre : Shonen

Traduit du japonais par Sylvain Chollet

Résumé –

Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman » , qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

L’avis d’Esquisse

Un premier tome qui a fait énormément de bruit sur les réseaux sociaux laissant pour un bon nombre de lecteurs un ressenti positif. Donc, étant une grande fan de manga, je me devais de jeter un œil à ce phénomène qui ne m’a pas déçue, loin de là.

L’histoire se déroule dans un orphelinat reclus du reste du monde où les enfants y sont accueillis jusqu’à l’âge de douze ans. Un lieu qu’on pourrait voir comme parfait au premier coup d’œil, ne manquant de rien, les enfants et Maman, la directrice, y vivent sereinement en espérant trouver une famille qui veulent bien les accueillir dans leur foyer. Voilà un tableau qui attise, dès les premières pages, des questions. Que se cache-t-il derrière toute cette mise en scène bien trop parfaite ? Pourquoi tant de réserves sur le monde extérieur gardé secret aux yeux des pensionnaires ? Un seul élément va tout faire basculer.

Plus on avance et plus on découvre l’envers du décor à la suite de révélations qui ne laissent aucun répit à nos trois jeunes protagonistes. A qui peuvent-ils faire confiance ? De qui doivent-ils à l’inverse se méfier ? C’est une atmosphère oppressante qui prend place, tout comme Emma et Norman, on ne voit plus ce petit paradis sur Terre du même regard. L’aventure pour leur survie ne fait alors que commencer mais dès le départ, elle promet de nombreuses embuches dont la première est déjà de taille : Maman.

Maman, de vrai nom Izabella, est un personnage particulier qui me semble être le mieux travaillé dans ce manga, où elle joue son rôle à la perfection : d’extérieur, elle paraît douce, gentille et attentionnée, mais à l’intérieur, c’est une femme horrible et terrifiante. Maîtresse du jeu qui s’installe, elle fait vite comprendre que c’est elle qui détient le pouvoir sur ses pions, manipulant avec expertise ses adversaires, tout en gardant son masque d’innocence. Maman est douée, je dirais même très douée, ce qui la rend à la fois détestable et remarquable.

Face à elle, nos trois protagonistes âgés de douze ans, qui forment un trio plutôt spécial entre Emma, la grande optimiste qui veut sauver tout le monde sans vraiment réaliser les inconvénients que cette décision peut engendrer, Ray, l’opposé de sa camarade ayant parfaitement étudier les enjeux presque jusqu’à donner l’impression qu’il manque un peu de cœur, et Norman qui permet d’ajuster la balance entre les deux premiers. On pourrait se dire qu’en défiant Maman, ces trois-là n’ont aucune chance mais c’est sans compter sur leurs capacités intellectuelles et physiques très développées par l’enseignement reçu au sein de l’orphelinat. Ils ont acquis une certaine maturité et un mental d’acier qui peut laisser penser à un espoir.

Maintenant que les pions sont mis en place sur l’échiquier, reste à savoir qui saura être le plus stratège durant la partie.

Je ne peux vous parler manga sans parler de dessins. L’illustratrice Demizu a fait un travail agréable et surprenant avec un coup de crayon léger et fluide, ce que je ne retrouve pas souvent dans les shonen particulièrement lorsqu’il faut illustrer une action. Mais ce qui m’a le plus frappée, c’est la manière dont les expressions et le jeu des personnages se reflètent sur leur visage et dans leurs attitudes.

Ce premier tome est donc une grande réussite et je comprends pourquoi il fait tant parler de lui. J’ai déjà lu le deuxième tome dont la chronique est en préparation mais je peux déjà vous annoncer qu’il n’a rien à envier au premier. En attendant, je n’ai qu’une chose à vous dire : LISEZ CE MANGA !!!! Peu importe vos genres habituels, je pense que The Promised Neverland peut plaire à un public très diversifié.

Esquisse.

La partie ne fait que commencer !

2 commentaires sur “Manga | The Promised Neverland, tome 1 by Kai Shirai & Posuka Demizu

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